Deux siècles d'élevage avec un travail de sélection assidu ont donné naissance à une laine extrêmement moelleuse et blanche, emblème du pâturage itinérant en Provence. Il s’agit d’un croisement entre des Mérinos espagnols purs et une race indigène. Les premières brebis sont nées au début du XIXe siècle. En 1921, les éleveurs fondent à Arles le Syndicat des Eleveurs du Mérinos d’Arles, afin de se regrouper pour mieux valoriser cette laine d’exception. Un haras de béliers mérinos d’Arles est créé au Domaine du Merle, ainsi que l’Ecole de bergers et bergères aujourd’hui la plus ancienne de France. 

avec le collectif pour la promotion de la mérinos d’Arles qui rassemble la moitié de nos 70 éleveurs. Les premières chaussettes sont présentées au domaine du Merle à Salon de Provence en 2017. En 2022 les élèves de l’école de berger défilent avec les t-shirts. Transhumance est devenue la marque de vêtements sportifs en laine française. Porter nos t-shirt, c’est porter des vêtements pensés par des itinérants, pour des itinérants, à partir d’une laine mérinos qu’ils produisent en France et améliorent depuis des générations.

un fil très élastique, grâce aux propriétés additionnées des laines provençales et malouines, teint sous les plus haut standard écologique (GOTS) avec une incroyable profondeur et ténacité des couleurs. Ensuite tricoté dans le sens inverse de la torsion du fil afin d’éviter les déformations au lavage. Et des coutures plates pour un confort incroyable. Le tout avec des émissions de CO2 considérablement réduites avec une production textile dans un rayon de 400 km autour des Alpes !

Porter nos pulls, c’est s’engager pour nos bergères et bergers, ces semi-nomades qui conduisent leurs troupeaux loin des zones de culture intensive, de clairière en sous-bois, de vallons en corniches. Découvrir de nouveaux paysages, échanger avec les habitants d’une vallée, dormir dans des refuges : trans- (se déplacer) humance (le sol) signifie changer de terre, partir vers d’autres territoires. Une culture. Notre ADN. D'ailleurs randonner, c'est comme transhumer : ce n’est pas seulement un sport, c’est aussi une ouverture au monde.